C'est avec les écoles nationales de la fin du xixe que s'épanouit le genre nouveau de la « danse symphonique » où toutes les ressources « savantes » de l'orchestre romantique se mettent au service d'airs et de rythmes d'origine populaire. Les célèbres Danses Slaves de Dvořák en donnent un exemple des plus accomplis, notamment grâce à la faculté du grand compositeur tchèque d'inventer des thèmes mémorables qui semblent tout droit venus du folklore. Au xxe siècle, les Danses populaires roumaines de Bartók proposeront une facture plus simple, voire « primitive »… Et un parfum mélodique et harmonique spécialement épicé, qui a fait leur succès persistant.
D'origine arménienne, Khatchaturian parlait naturellement une langue musicale populaire qui se rehausse dans son superbe Concerto pour violon d'une « rudesse colorée » éloquente, personnelle, pleine de vie…
Concert parrainé par le Rotary Club de Metz-Lafayette dans le cadre de son action culturelle "Musiques au coeur" en faveur de l'enfance défavorisée de Metz et de Moselle.